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L’iceberg du succès : ce que cache le succès des entrepreneurs

L'iceberg du succès : ce que cache le succès des entrepreneurs

Je n’ai jamais été envieux du succès des autres, parce que je connais le prix du succès. 

Personne ne réussit « par hasard ». Ça n’est pas possible, ça n’existe pas. 

Quelqu’un qui réussit, c’est quelqu’un qui, quand on cherche à voir au delà des apparences : 

  • a bossé d’arrache-pied
  • a essuyé pas mal d’échecs avant d’arriver à trouver « ce qui marche »
  • se remet en permanence en question et a mis en place une vraie routine de travail pour rester performant sur la durée. 
Et c’est ce qui rend à mes yeux ces entrepreneurs si inspirants. 
Dans cet article, je vous dévoile les dessous du succès des entrepreneurs. Et vous allez voir que sous le succès, tout n’est pas toujours rose, loin de là. 

 

iceberg du succès

Pourquoi l'iceberg du succès ?

Quand j’ai lancé ma première boite, il y a une dizaine d’années, j’ai démarré avec une vision érronée de l’entrepreneuriat. 

Pourtant, j’étais loin d’être un lapin de six semaines : j’avais été dirigeant d’entreprise (mais salarié) pendant plus de 5 ans, et j’étais donc convaincu que cette expérience était suffisante pour me donner tout ce dont j’avais besoin pour créer ma propre activité. 

En fait, je réalise aujourd’hui que j’avais une vision que je pourrais qualifier de « romantique ». 

  • Je voyais les entrepreneurs qui avaient démarré dans leur garage dans la Silicon Valley
  • Je voyais sur les réseaux sociaux des personnes qui expliquaient à quel point elles kiffaient d’être à la tête de leur business
  • Je voyais autour de moi des personnes qui se lançaient, et clairement, ça me donnait vraiment super envie de moi aussi tenter cette aventure
Sauf que RIEN ne s’est passé comme prévu. 
ou plutôt, même si j’ai connu le succès avec ma boîte, j’ai vite réalisé que je n’avais pas du tout imaginé ce qui allait se cacher sous ces réussites qui me donnaient l’énergie de continuer et de me surpasser. 
 
  • La nécessité d’aller chercher tout seul mes clients au risque de ne pas arriver à manger à la fin du mois
  • Les heures interminables à faire des tâches administratives sans aucune valeur ajoutée (qui existaient dans mon job salarié mais que je ne faisais pas puisque d’autres étaient payés pour ça)
  • Et surtout, les doutes, les remises en question, les nuits blanches, les paris sur l’avenir, bref, l’ascenseur émotionnel qui rythme le quotidien des entrepreneurs. 
C’est pour cette raison que j’aime beaucoup cette représentation de l’iceberg du succès : parce qu’elle permet de prendre conscience que si l’entrepreneuriat, c’est formidable, nous sommes très très loins des clichés qui nous sont vendus par beaucoup d’entrepreneurs sur les réseaux sociaux. 

Les réseaux sociaux ne sont pas un miroir de la réalité des entrepreneurs

Si les réseaux sociaux ont vraiment révolutionné notre manière d’entreprendre, notamment en nous proposant des relais de visibilité qui permettent de lancer un business beaucoup plus rapidement qu’auparavant, ces plateformes ont néanmoins eu un effet pervers qui a faussé la réalité de l’entrepreneuriat. 

N’oublions pas une chose : les réseaux sociaux sont avant tout des espaces narratifs. 

Ce sont des espaces sur lesquels on se raconte : nous ne pouvons donc pas raisonner sur ces espaces en mode vrai / faux. 

Tout ce qui est dit sur ces réseaux n’obéit qu’à la loi du vraisemblable. 

Si c’est écrit, c’est que c’est vraisemblable. 

Un peu comme quand on va au cinéma : même si le film est une fiction, et que nous savons pertinemment que tout ce qui se déroule sous nos yeux n’est pas la réalité, nous ressentons malgré tout des émotions liées à l’histoire qui nous est racontée, émotions qui sont exactement les mêmes que celles que nous ressentirions dans la réalité. Voire même, la plupart du temps, extrapolées. 

Quel est le lien avec la perception du succès entrepreneurial ? 

C’est simple : notre perception du succès relève plus d’un imaginaire que de la réalité. 

Ce qu'on ne vous dit pas quand vous lancez votre boite...

Attention, mon objectif aujourd’hui n’est pas de vous faire fuir et de vous dégoûter de l’entrepreneuriat avant même d’avoir commencé ! 😅

Mon objectif est de vous montrer que sous le « succès », qui consiste selon moi dans un premier temps à simplement pouvoir vivre de sa boite, il y a beaucoup beaucoup de choses qu’on a malheureusement tendance à bien camoufler sous le tapis. 

Or, ce sont ces réalités beaucoup moins glamour que le succès qui constituent 90% de la vie d’un entrepreneur. 

Mais qui font également que j’aime autant ma vie entrepreneuriale. 

Prendre des bonnes habitudes : l'importance de la routine

Une des premières choses que j’ai appris en tant qu’entrepreneur, c’est que la motivation n’était pas un bon moteur pour bien entreprendre. Or, la motivation est une notion qu’on rattache trop souvent, à tort, à la notion de succès. 

Lorsqu’on analyse le quotidien d’entrepreneurs qui ont réussi, ceux-ci ont tous un point commun : ils sont extrêmement disciplinés et ont mis en place une vraie routine de travail. Parfois même une vraie routine dans leur vie. 

La routine est selon moi hyper intéressante, justement parce qu’elle est totalement indépendante de l’état d’esprit de l’entrepreneur. Quand on a une bonne routine, même dans les moments les plus difficiles où on a aucune motivation pour bosser sur son projet (et je vous garantis que ça arrive beaucoup plus souvent qu’on peut l’imaginer), on avance malgré tout parce qu’on sait exactement ce qu’on a à faire. 

Et on réalise vite que cette routine, loin d’être barbante, peut devenir en elle-même une source de plaisir. 

Par exemple, si je prends mon propre cas, j’ai mis en place une routine forte dans mes journées qui me procure énormément de plaisir parce que sans elle, je réalise que mon projet n’avancerait tout simplement pas. 

  • Je me lève et je me couche tous les jours à la même heure
  • J’ai planifié tout un ensemble de tâches récurrentes dans ma semaine indispensables au développement de mon business : création de contenu, prospection, actions marketing, etc. 
  • Je n’ai pas oublié de planifier des routines personnelles afin de ne pas m’oublier : le sport est devenu, depuis quelques années, une composante essentielle de ma vie. Toutes mes séances d’entrainement sont soigneusement planifiées avant même de planifier mes tâches professionnelles. 

La nécessaire détermination

La détermination est selon moi une des qualités principales des entrepreneurs à succès. Et derrière ce mot, il y a une capacité importante : savoir prendre des décisions

Beaucoup d’entrepreneurs, notamment en phase de démarrage ou dans les premiers mois d’activité, ont énormément de mal à prendre des décisions. 

Pourquoi ? 

Parce qu’ils doutent de leur légitimité à prendre ces mêmes décisions. 

Or, j’ai vite appris que le plus important, c’était de décider, tout simplement. Parce qu’au final, chaque décision prise reste un pari qui nous permet d’avancer et de structurer nos business, sans aucune garantie que telle décision soit meilleure qu’une autre. 

La bonne nouvelle, c’est que plus on prend confiance dans notre capacité à décider, plus on prend de plaisir à prendre des décisions. 

Et pour démarrer, n’hésitez surtout pas à vous faire accompagner

 

Les sacrifices

Qu’on le veuille ou non, même si on décide d’entreprendre avec la démarche la plus slow qui soit, l’entrepreneuriat nécessite de faire des sacrifices pour parvenir au succès. 

En ce qui me concerne, je ne compte plus les semaines en déplacement pour délivrer des prestations, les vacances ou les week-ends à consulter mes mails ou à répondre à des prospects ou des clients… 

Bref, contrairement à un salarié, un entrepreneur est en permanence sur le pont, ce qui l’oblige à « sacrifier » une partie de son temps libre pour faire fonctionner sa boite. 

Le risque : s’oublier, tout simplement. Et c’est ce qui conduit beaucoup (une majorité ?) d’entrepreneurs à surinvestir leur entreprise, voire au burn-out entrepreneurial. 

Pour échapper à ça, j’ai posé des limites très strictes. 

  • Quand je planifie ma semaine, je commence toujours par planifier le perso avant le pro
  • Je ne prend pas mon téléphone quand je consacre du temps à mon bien-être, ou encore du temps en famille : je reste pleinement consacré sur le plaisir de passer ce temps loin de mon business
  • En week-end ou en vacances, je consacre un temps très défini (1 à 2 h grand max par semaine de congés) pour répondre aux mails urgents, mais je ne travaille sur aucune tâche structurante. Et le week-end, je ne répond pas, tout simplement. 

Les déceptions

Quand on entreprend, on prend des décisions qu’on espère structurantes. Et parfois (même souvent), si ces décisions produisent des résultats, elles ne produisent pas les résultats escomptés. 

La déception, face aux résultats d’une action, est une composante normale du quotidien d’un entrepreneur dont le mode de fonctionnement se fonde sur une approche « test & learn » permanente. 

Un excellent moyen de juguler cette déception et d’en faire quelque-chose de constructif, c’est de mesurer et piloter la performance de ses actions. 

Simplement parce que même si une action peut sembler décevante, l’analyse peut nous montrer qu’elle a tout de même produit des résultats intéressants. 

Bref, pour toute action que vous décidez d’entreprendre : 

  • Fixez-vous un objectif en utilisant la méthode SMART (spécifique, mesurable, atteignable, réaliste, et temporellement défini
  • Demandez-vous quels seront les critères qui vous permettront d’évaluer l’atteinte de cet objectif
  • À chaque étape, analysez votre performance par rapport à ces critères et posez-vous la question : qu’est-ce que je peux optimiser / améliorer ? 

Les échecs

Parfois, les déceptions peuvent tout simplement se transformer en échecs. 

Vous avez investi beaucoup d’énergie dans une action (un podcast, une chaine YouTube, une nouvelle prestation, etc.), mais force est de constater que ça ne marche pas. 

Et cet échec peut purement et simplement paralyser des entrepreneurs qui se retrouvent à n’investir que des stratégies qui fonctionnent, mais qui ne cherchent plus à innover, et donc à avancer. 

La peur de l’échec est d’ailleurs un des premiers freins à l’entrepreneuriat. 

« Et si ça ne marche pas ? »

Sauf que tant qu’on a pas fait, on ne peut savoir si ça aurait marché ou non. 

Néanmoins, tous ces échecs peuvent également, en fonction de l’angle sous lesquels on les regarde, se transformer en apprentissages. Pour y parvenir : 

  • N’investissez jamais beaucoup de temps ou d’argent dans un nouveau projet ! Mieux vaut lancer une version de test pour démarrer que vous allez perfectionner au fil du temps
  • En cas d’échec, analysez ! L’analyse est le meilleur remède contre la paralysie. Qu’est-ce que vous avez mal fait ? Qu’auriez vous pu mettre en place pour que ça fonctionne mieux ? Qu’avez-vous appris ? Qu’est-ce qui a fonctionné malgré tout (car tout n’est jamais noir au final)
  • Rebondissez ! Les entrepreneurs à succès sont souvent des entrepreneurs qui ont échoué des dizaines de fois avant de réussir. Faites de vos échecs des tremplins vers de nouveaux projets. 

Les peurs

Avoir peur, c’est quelque-chose de tout à fait normal. 

Et c’est d’ailleurs une des émotions qui nous permet, en tant qu’animal, de tout simplement rester en vie ! 

Si nous n’avions peur de rien, nous ne réagirions absolument pas face aux situations de danger, même les plus extrêmes, quitte à mettre en péril notre propre vie. 

Bref, la peur est quelque-chose de bénéfique. 

Là où elle devient problématique, c’est quand elle devient un frein pour notre entreprise. Et qu’elle nous empêche de saisir des opportunités qui nous auraient permis de décoller. 

Pour parvenir à remettre ma peur à sa place, je me pose les 3 questions suivantes : 

  • Si je ne fais rien et que j’obéis à ma peur, quels sont les risques et les bénéfices pour mon entreprise ? 
  • Si je décide de dépasser ma peur, quels sont là aussi les risques et les bénéfices pour mon entreprise ? 
  • Est-ce que j’ai à ma disposition un plan B qui pourrait être plus rassurant et qui me permettrait d’avancer malgré tout ? 

Les doutes

Comme pour la peur, les doutes font partie intégrante du quotidien d’un entrepreneur et c’est quelque-chose de normal. 

Les doutes sont une composante essentielle de notre instinct de conservation : parce que nous doutons, nous temporisons nos velléités afin d’effectuer des choix plus éclairés. 

Néanmoins, pour qu’un doute soit positif, il doit être éphémère : si le doute s’installe dans le temps, au point de remettre en cause toutes les actions que nous entreprenons, nous risquons purement et simplement de nous retrouver paralysés et de ne plus progresser. 

Voire même de régresser. 

Pour parvenir à juguler mes doutes et faire en sorte qu’ils ne me réveillent pas la nuit, j’ai mis en place les actions suivantes : 

  • Je challenge mes doutes : quels sont les éléments objectifs qui les provoquent et a contrario, quels sont les éléments qui les invalident. 
  • Je me projette : qu’est-ce que j’ai à perdre en agissant ? Me visualiser dans le scénario du pire m’aide, paradoxalement, à dépasser mes doutes. 
  • Enfin, une fois de plus, je n’investis pas dans des projets avant d’avoir validé leur intérêt et leur viabilité. Le fait de lancer des versions minimales de mes projets me permet de me lancer et d’avancer sans « prendre de risque ». 

Le travail

Entreprendre, que vous le vouliez ou non, va vous obliger à revoir la manière même dont vous appréhendez le travail. 

C’est d’ailleurs je crois ce qui m’a le plus déstabilisé au départ : d’un seul coup, je n’avais plus d’horaires de travail définis, plus personne pour me manager ou me dire quoi faire, bref, j’étais le seul maitre à bord. 

Et si c’est justement pour ça que je suis devenu entrepreneur, je l’ai au démarrage très mal vécu. 

Au point de remettre en place des contraintes que j’avais dans ma vie de salarié, simplement parce que c’était « rassurant ». 

Pour arriver à vivre pleinement mon travail en tant qu’entrepreneur, j’ai mis en place ce qui suit : 

  • Je ne m’impose aucun horaire de travail : mes journées sont drivées par mes rendez-vous avec mes clients, et pour le reste, je fonctionne par objectif. Une fois l’objectif rempli, je peux arrêter de travailler. 
  • Je me fixe chaque jour 3 objectifs : un objectif pour mes clients, un objectif pour mon business, et un objectif personnel. 
  • Je fais en sorte de finir ma journée à la même heure, chaque jour, afin de ne pas me retrouver à jouer les prolongations et me préserver. 

La persévérance

Enfin, et c’est au final le plus important pour un entrepreneur, vous allez devoir faire preuve de persévérance. 

Tous les problèmes que nous avons vu avant sont normaux, ils font clairement partie de la vie d’un porteur de projet. 

L’essentiel, c’est de savoir les dépasser pour avancer, quoiqu’il arrive. 

Pour y parvenir : 

  • Je me fixe des objectifs à 3 mois et je structure un plan d’action pour les atteindre
  • Quand je suis bloqué, je n’hésite pas à me faire accompagner pour bosser sur un point spécifique ou acquérir de la méthodologie. 
  • Je célèbre toutes mes victoires, même les plus petites ! Elles me permettent de prendre de la hauteur sur ma progression et de moins être la « tête dans le guidon ». 
Comme vous pouvez le constater, il y a énormément de choses derrière le succès d’un entrepreneur, et je crois que c’est ce qui rend ce succès si inspirant. Parce que ces inspirations vont vous permettre de construire votre succès et de vous créer un chemin entrepreneurial qui vous ressemble vraiment. 

 

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